Ores
Imperturbablement
J’étais celui qui ne me parlait pas
J’écoutais mon silence
Je ne comprenais pas
J’entendais
Comme un souffle
Un râle
Une signature
Un ballon qui se vide
Une feuille qu’on déchire
Je sentais le sable qui coulait
Et le sable n’avait aucune odeur
Je comptais mes pas
Mais pas encore
Mais pas de deux
Juste un semblant de sentier solitaire
Entre deux ormes
Et de sombres frondaisons
Ores
Cet été de neige
Où l’ombre de la transparence
Égratigné mes paupières
Passait comme un express
Vers l’horizon gelé
Imperturbablement
J’étais celui qui ne me parlait pas
J’écoutais mon silence
Je ne comprenais pas
J’entendais
Comme un souffle
Un râle
Une signature
Un ballon qui se vide
Une feuille qu’on déchire
Je sentais le sable qui coulait
Et le sable n’avait aucune odeur
Je comptais mes pas
Mais pas encore
Mais pas de deux
Juste un semblant de sentier solitaire
Entre deux ormes
Et de sombres frondaisons
Ores
Cet été de neige
Où l’ombre de la transparence
Égratigné mes paupières
Passait comme un express
Vers l’horizon gelé
Olivier THIRION
Ores
RépondreSupprimerImperturbablement
J’étais celui qui ne me parlait pas
J’écoutais mon silence
Je ne comprenais pas
J’entendais
Comme un souffle
Un râle
Une signature
Un ballon qui se vide
Une feuille qu’on déchire
Je sentais le sable qui coulait
Et le sable n’avait aucune odeur
Je comptais mes pas
Mais pas encore
Mais pas de deux
Juste un semblant de sentier solitaire
Entre deux ormes
Et de sombres frondaisons
Ores
Cet été de neige
Où l’ombre de la transparence
Egratignait mes paupières
Passait comme un express
Vers l’horizon gelé
Bravo Olivier, tu as su donner voix à cette feuille gisante... Pour elle et pour toutes ses feuilles qui se meurent...Merci
RépondreSupprimerTaous