"Kiki DIMOULA"
Toutes les photos de ce blog ont pour point commun une grande sensibilité. Je dépose beaucoup de moi même dans chacun de ces clichés. Nombreux d'entre eux ont été pris lors d'escapades diverses... Je vous invite à partager mes émotions, en suivant le fil de ces instants de vie...
Rêver...
Encore une fois le crépuscule s'est dispersé dans la nuit
Après avoir écrit sur les murs
DÉFENSE DE NE PAS RÊVER Raymond Queneau
Souffle de l'air...
Je ne sais, mais subitement
Je sens la tristesse d'exister,
Ce rêve triste en filigrane
Entre rêver et rêver.
"Fernando Pessoa, Le Livre de l'intranquillité."
Déchirures...
Tout s'emmêle et se visualise médiocrement dans ce triste fatras de mes sensations confuses...
"Fernando Pessoa : le livre de l'intranquilité"
Remous...
Le sel de la mer l'empêche de geler
Et chaque grain de peau
Est un grain de lumière...
Dans la nuit les oiseaux
Se balancentEt la lune
Sur le fleuve en amont
S'insurge
Je n'entrevois pas
L'ultime déchirement
La guerre est proche
Et les doigts des enfants
Raclent une terre assoiffée de sang
Olivier THIRION
Sans liesse !
Ores
Imperturbablement
J’étais celui qui ne me parlait pas
J’écoutais mon silence
Je ne comprenais pas
J’entendais
Comme un souffle
Un râle
Une signature
Un ballon qui se vide
Une feuille qu’on déchire
Je sentais le sable qui coulait
Et le sable n’avait aucune odeur
Je comptais mes pas
Mais pas encore
Mais pas de deux
Juste un semblant de sentier solitaire
Entre deux ormes
Et de sombres frondaisons
Ores
Cet été de neige
Où l’ombre de la transparence
Égratigné mes paupières
Passait comme un express
Vers l’horizon gelé
Imperturbablement
J’étais celui qui ne me parlait pas
J’écoutais mon silence
Je ne comprenais pas
J’entendais
Comme un souffle
Un râle
Une signature
Un ballon qui se vide
Une feuille qu’on déchire
Je sentais le sable qui coulait
Et le sable n’avait aucune odeur
Je comptais mes pas
Mais pas encore
Mais pas de deux
Juste un semblant de sentier solitaire
Entre deux ormes
Et de sombres frondaisons
Ores
Cet été de neige
Où l’ombre de la transparence
Égratigné mes paupières
Passait comme un express
Vers l’horizon gelé
Olivier THIRION
Posées là...
La nature nous arrête, nous étonne
Sa vérité nous met aux arrêts
Et la découvrons comme des revenants
De cet enfant aux mille visages
Aux cent identités
Qui vécu à partir d'elle
Tout ce qui en fait le socle
Et qui part d'elle
Jusqu'aux pointes
En échange, elle nous permet
De hauteur d'homme
D'y déposer un peu de ce regard secret
Sa vérité nous met aux arrêts
Et la découvrons comme des revenants
De cet enfant aux mille visages
Aux cent identités
Qui vécu à partir d'elle
Tout ce qui en fait le socle
Et qui part d'elle
Jusqu'aux pointes
En échange, elle nous permet
De hauteur d'homme
D'y déposer un peu de ce regard secret
Anonyme
Sur les rives...
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