photopaon
Toutes les photos de ce blog ont pour point commun une grande sensibilité. Je dépose beaucoup de moi même dans chacun de ces clichés. Nombreux d'entre eux ont été pris lors d'escapades diverses... Je vous invite à partager mes émotions, en suivant le fil de ces instants de vie...
occultes pensées...
La lumière du jour lutte pour exister,
je te voie comme je respire,
a voix basse dans le tremblement du murmure,
à la lisière du songe
en bordure du bord ...
T.
J'ai fait un rêve...
J'ai fait un rêve...
tisser sur ta peau la lumière d'un soleil ardent et la fraicheur d'une eau douce.
Taous
Cette commune destinée...
Mes chemins,
vos chemins, et puis ça.
Lui,
moi,
et puis ça.
Les serments sautant par-dessus le temps,
la mémoire feuillue
et puis ça.
Les feuilles jaunis qui rivalisent
de sans froid dans la chute,
la poésie qui les anime
et puis ça.
La sécheresse,
la pluie
et puis ça.
Votre angoisse,
mon angoisse,
et puis ça.
L'initiation des statues
à nos méthodes d'ennui à nous,
le sacrifice d'Iphigénie successives
pour un méchant souffle de vent,
et puis ça
Les mots qu'on entraîne
à passer par le silence,
le silence qu'on entraîne
à passer les mots
et puis ça.
vos chemins, et puis ça.
Lui,
moi,
et puis ça.
Les serments sautant par-dessus le temps,
la mémoire feuillue
et puis ça.
Les feuilles jaunis qui rivalisent
de sans froid dans la chute,
la poésie qui les anime
et puis ça.
La sécheresse,
la pluie
et puis ça.
Votre angoisse,
mon angoisse,
et puis ça.
L'initiation des statues
à nos méthodes d'ennui à nous,
le sacrifice d'Iphigénie successives
pour un méchant souffle de vent,
et puis ça
Les mots qu'on entraîne
à passer par le silence,
le silence qu'on entraîne
à passer les mots
et puis ça.
Kiki Dimoula
Rêver...
Encore une fois le crépuscule s'est dispersé dans la nuit
Après avoir écrit sur les murs
DÉFENSE DE NE PAS RÊVER Raymond Queneau
Souffle de l'air...
Je ne sais, mais subitement
Je sens la tristesse d'exister,
Ce rêve triste en filigrane
Entre rêver et rêver.
"Fernando Pessoa, Le Livre de l'intranquillité."
Déchirures...
Tout s'emmêle et se visualise médiocrement dans ce triste fatras de mes sensations confuses...
"Fernando Pessoa : le livre de l'intranquilité"
Remous...
Le sel de la mer l'empêche de geler
Et chaque grain de peau
Est un grain de lumière...
Dans la nuit les oiseaux
Se balancentEt la lune
Sur le fleuve en amont
S'insurge
Je n'entrevois pas
L'ultime déchirement
La guerre est proche
Et les doigts des enfants
Raclent une terre assoiffée de sang
Olivier THIRION
Sans liesse !
Ores
Imperturbablement
J’étais celui qui ne me parlait pas
J’écoutais mon silence
Je ne comprenais pas
J’entendais
Comme un souffle
Un râle
Une signature
Un ballon qui se vide
Une feuille qu’on déchire
Je sentais le sable qui coulait
Et le sable n’avait aucune odeur
Je comptais mes pas
Mais pas encore
Mais pas de deux
Juste un semblant de sentier solitaire
Entre deux ormes
Et de sombres frondaisons
Ores
Cet été de neige
Où l’ombre de la transparence
Égratigné mes paupières
Passait comme un express
Vers l’horizon gelé
Imperturbablement
J’étais celui qui ne me parlait pas
J’écoutais mon silence
Je ne comprenais pas
J’entendais
Comme un souffle
Un râle
Une signature
Un ballon qui se vide
Une feuille qu’on déchire
Je sentais le sable qui coulait
Et le sable n’avait aucune odeur
Je comptais mes pas
Mais pas encore
Mais pas de deux
Juste un semblant de sentier solitaire
Entre deux ormes
Et de sombres frondaisons
Ores
Cet été de neige
Où l’ombre de la transparence
Égratigné mes paupières
Passait comme un express
Vers l’horizon gelé
Olivier THIRION
Inscription à :
Articles (Atom)